Opening February 15th 2008 - In_ter_va_lo / Cajasol Obra Social - Jerez de la Frontera, Spain. Duration: 3min30sec Written and Directed: La Ribot. Corps-opérateur: Cristina Hoyos. Director of Photography: Javier Codesal. Video Assistant: Oscar Clemente. Music: Carmen of Bizet (Entre-act III). Mastering: Javier Codesal. Production Manager: é (Ignacio Collado). With the support of Cajasol Obra Social. Thanks to Juan Antonio Jiménez, Tina Panadero
Vidéo
La vidéo Cuarto de oro, 2008, poursuit l’exploration de la danse par La Ribot au travers d’un film proposant le point de vue du corps dansant. Il s’agit d’une séquence vidéo en caméra portée de trois minutes et demie présentée sans montage et comprenant la danseuse de flamenco, chorégraphe et artiste Cristina Hoyos, vedette de Noces de sang, Carmen et L’Amour sorcier, la trilogie de films faits de pièces de danse de Antonio Gades et Carlos Saura tournés durant les années 1980.
Cuarto de oro fut commandé par Paco del Río et Javier Codesal pour des projections faisant partie de in_ter_va_lo_dos, un programme du Ciclo de arte contemporáneo y flamenco, Obra Social Cajasol, à Séville. La Ribot et Hoyos développèrent le projet à deux, filmant, visionnant les vidéos et tournant les scènes de nouvelles fois afin d’aboutir à un résultat final issu de dix-neuf tentatives. Le travail dresse un portrait fugitif de Hoyos, gracieux, digne et plein de vitalité, au seuil de ses soixante ans. Il rassemble un sentiment d’activité vigoureuse et des références à son répertoire flamenco, en y mêlant une dimension de calme et de réminiscences.
Cuarto de oro est un parent proche de l’œuvre Traveling Olga / traveling Gilles de 2003 : dans les deux pièces, les lieux jouent un rôle primordial. La « chambre dorée » dans laquelle Hoyos fait sa performance est le salon de sa propre maison et à mesure qu’elle danse avec la caméra ou qu’elle s’en approche, nous découvrons des livres, des papiers personnels et des photographies de famille. La Ribot nous confesse que cet intérieur lui a également rappelé ses propres souvenirs : ses ombres subtiles de crème, de blanc et d’or lui lui ont rappelé les intérieurs de Séville et d’Andalousie, de voyage d’enfance vers le Sud avec son père andalou.